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 Arrivée de Dame Artémisia du Bellay

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artemisia




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MessageSujet: Arrivée de Dame Artémisia du Bellay   Arrivée de Dame Artémisia du Bellay EmptyLun 05 Juin 2006, 20:21



Dans l'après-midi, une haquenée vive et puissante fit son apparition aux abords du castel. Une silhouette de noir vêtue, tout des chausses jusqu'au chapeau tenait fièrement les rênes.

Peut-être un des gardes protégeant l'entrant les a-t-il vu, ce cavalier et sa monture...

La haquenée souffle, ce cabre. Le cavalier se penche tout contre l'oreille de la bête, lui flattant l'encolure et lui chuchotant quelques mots...


- Holà, Tornade... tout doux ma belle... tu renifles la bonne odeur des écuries... mais patiente... restons sous l'ombragée et regardons ce qu'il se passe en ces lieux. Je sais que les chemins furent caillouteux et harassant et tu l'auras ton picotin. Mais ne hennis surtout pas... Chut... là... voilà... Observons, veux-tu ? Nous attendrons ainsi la carrosse ... Pense qu'ils n'ont pas notre liberté ... enfermés dans cette horreur...

La haquenée calmée, les deux reprirent leur chemin. de loin ils observaient le castel car le bois en était un peu éloigné.
La poussière les recouvrait... En passant de-ci de-là, ils en vinrent à croiser un ruisselet. La bête s'y abreuva mais pas le cavalier qui préféra s'étendre sur l'herbe, les dagues prêtes à défourailler...
Un brin d'herbe à la bouche, le soleil réchauffant, le chant du ruisselet, la fatigue, tout entraînait vers le sommeil... Mais les pensées vagabondes l'empêchèrent de s'y laisser tenter.

Un fracas de bois contre pierre, de roulis et de tangage arracha le cavalier à ses rêveries. D’un bond il fut sur pied et observa de loin l’équipage arrivant en si grand tonnerre… C’était bien lui !

Les couleurs du Seigneur de Montreuil Bellay s’y reconnaissaient sur ses flancs. Le cavalier se montra au cocher et fit de grands moulinets de ses bras pour le faire s’arrêter.
Ceci fait, il alla ouvrir la porte de cette voiture qu’il détestait tant et en laissa descendre les occupants. Le cocher et deux trois gens de maison agrippés aux ridelles descendirent aussi, trop heureux de ne plus subir les affres de ce voyage.
Quelques cavaliers qui entouraient le carrosse rejoignirent le cavalier solitaire et le saluèrent d’un signe de tête déférent.
D’abord sortirent les filles que la Baronne du Bellay avaient emmenées avec elles. Des jeunes pucelles babillant du soir au matin, caquetant plus que poules en poulailler. Elles pouffaient de rire à chaque fois qu’elles regardaient cette silhouette tout de noir vêtue.

Enfin sortit une femme, toutes de soies recouverte, toute enchifrenée de même, à la coiffure savamment élaborée mais à la démarche gauche, lourde et hésitante.


- Vramy ! Par toutes les saintes de ma terre natale, mais c’est-y pas possible de voyager ainsi… et toutes ces fanfreluches et ses jupons… ? Mais comment fait-elle ?
Arté !
Arté ! Trouvez moi Arté tout de suite ! Je vis un enfer.

Le cavalier solitaire enleva prestement son chapeau et laissa tomber une longue tresse d’un beau roux cuivré dans son dos. La jeune femme éclata de rire et se fit reconnaître de l’autre. A la mine sévère, au regard détaillant la tenue, nul doute que la vue de ces vêtures d’homme ne faisaient pas l’unanimité.

- Allons, Hélix… Ma bonne Hélix, n’es-tu point heureuse d’avoir si belle robe, si digne de toi ? Comment ? Ce n’est pas confortable ? Mais je les porte tout le temps ou presque ces robes…
- Ne vous moquez point, Artémisia… Ne vous moquez point de moi… ce n’est pas parce que je vous connais depuis que vous étiez enfançon… Je vous trouve fort laide et inconvenante dans ces vêtures. Grimpez vite ici et changez vous. Toute baronne que vous êtes, je vous en donne l’ordre. Vous n’allez pas vous présenter céans ainsi attifée… ah… si Messire Grakovic vous voyait, vous fileriez plus doux …

Arté fronça les sourcils aux remontrances de sa chambrière et cuisinière préférée, Hélix, qui ne l’avait jamais quittée mais elle se tint coite et grimpa à l’intérieur. Encore sur le marche-pied, elle lança à l’un de ses gens :

- Bouchonnez Tornade et changez la selle : mettez l’amazone. Il paraît que je dois bien tenir mon rang… que vous puissiez dire au seigneur du Bellay que son épousée lui a fait honneur…

En riant elle s’éclipsa à l’intérieur.
Ce fut pimpelochée et vêtue d’une belle robe aux teintes du plus beau vert profond qui fut qu’elle réapparut. Sa coiffure travaillée avec art, où se mêlaient les rubans, montraient son état de femme mariée et mettait en valeur la finesse de ses traits. Le vert de ses yeux souligné par ses vêtements luisait, étincelait. Plus un soupçon de poussière… lavée, habillée, Artémisia du Bellay était prête à faire son entrée au castel des Malpertuis.

Elle s’installa en amazone sur tornade et dignement, avec fière et belle allure, tout l’équipage s’approcha derrière elle près de l’entrant.

Arté savait que Grako n’appréciait pas qu’elle se mette ainsi au devant des dangers mais Arté s’en moquait bien… elle adorait galoper et chevaucher librement. De plus, elle ne laisserait nul autre qu’elle prendre les devants d’une arrivée.

Elle laissa l’une de ses escortes l’annoncer :


Dame Artémisia, épouse du Seigneur du Bellay, baronne de Montreuil Bellay, en terres d’Anjou, membre du Conseil angevin, Juge d’Anjou et conseillère aux côtés du bourgmestre de Saumur, rimailleuse et grande pêcheuse, dame Artémisia demande l’entrant au Castel des Malpertuis !

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