Solen poussa une première porte, en ayant préalablement frappé doucement contre celle-ci.
Elle s'ouvrit et elle entra dans un grand salon.
Elle regarda autour d'elle, impressionnée par la qualité de la décoration. Elle regarda autour d'elle, mais ce qui attira son regard était la vue que l'on avait de la fenêtre.
En effet, la lune brillait et illuminait le paysage, un paysage qu'elle n'avait pas vu depuis lontemps. Elle sourit en pensant l'habitude d'un de ses amis de regarder la lune à chaque fois qu'elle brillait.
Elle la regarda donc, à travers la vitre. Elle eut une pensée pour les amis qui avaient si bien su l'entourer ces derniers temps.
Sentant un peu de mélancolie pointer douloureusement sous ses souvenirs, elle décida de continuer sa visite, puisque aparament, tout le monde dormait à cette heure ci.
Elle examina les livres qui se tenaient sur les étagères...un livre parmi tous ceux là attira son attention. C'était un traité sur les différentes races de lapin connues à ce jour. Elle le prit doucement, en faisant bien attention de ne pas l'abîmer et se décida à l'ouvrir pour en commencer la lecture. Elle s'assit sur un canapé pour être plus à l'aise et alluma une petite bougie qu'elle posa sur une table à côté d'elle.
A la cinquantième page, elle sentit un mal de dos s'éveiller et s'allongea sur le canapé afin de pouvoir continuer sa lecture. Elle posa le livre à côté d'elle.
Au fur et à mesure que les pages se tournaient, elle baillait de plus en plus et ses paupières se fermaient un peu plus. N'y prenant pas garde, elle continuait néanmoins sa lecture, jusqu'à ce qu'elle décide de se reposer les yeux quelques minutes.
Elle posa le livre au pied du canapé et cligna des yeux plusieurs fois. Elle se mit sur le dos et réfléchit à la curieuse journée qui s'achevait. Puis elle se retourna et regarda la bougie dont la flamme vacillait de temps à autre.
Elle s'aperçut qu'elle commençait à avoir froid et ramena une couverture qui était négligemment posée sur le rebord du canapé. Elle s'emmitoufla dedans, eut une dernière pensée pour ses amis qui lui manquaient et ferma les yeux.
Quelques minutes après, le sommeil s'était emparé d'elle et l'emmenait là où ses rêves n'allaient pas être troublés par la réalité si cruelle parfois, à laquelle les autres la forçaient à se confronter. La flamme de la bougie continua de vaciller quelques minutes, puis finit par s'éteindre, plongeant la pièce dans une obscurité qu'illuminait de ses rayons blancs, la lune éclatante.